jeudi 22 mars 2018

L'oiseau que je tiens dans la main comme mobile


L’oiseau que je tiens dans la main comme mobile
et l’eau qui coule de nouveau où poussent raiponces et stellaires
entre les graviers
au bord des lèvres probable un pli d’ombre de ténèbres les mots déposés
impénétrés
des galets de rivière roulent au fond 
sur l’escalier la linaire cymbalaire Ruine de Rome l’impétrante je la laisse faire
comme je laisse faire l’insolite la noyée est docile
déjà dans mars avancé
la terre tendre et fermée

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